Élections en 2018 au Cameroun:QUAND LES OPPOSANTS REFUSENT LE POUVOIR.Analyse des stratégies de la défaite.Des faire-valoir politiques
Opposition. Le mot symbolise les mutations intervenues depuis bientôt 28 ans dans la vie politique camerounaise. L’existence et la présence des partis dits de l’opposition témoignent, sinon de la réalité, du moins de la volonté de démocratisation de la vie politique nationale par les gouvernants provisoires actuels. Cela peut se jauger à la marge de manœuvre laissée aux partis d’opposition et à leurs leaders de se poser comme de véritables contre-pouvoirs
Les opposants du Cameroun

Mais, combien de Camerounais vivant, aujourd’hui, hommes de culture, leaders politiques ou d’opinion, un jeune, peut avoir envie, sinon de ressembler, du moins de s’inspirer pour son cheminement personnel ? Les exemplaires sont rares et les modèles durables pratiquement inexistants. Il est évident que la jeunesse camerounaise est en quête de repères. Elle ne se voit très souvent offrir que des stars artificielles, des gloires acquises à bon marché par une « élite » prompte au reniement, à la compromission.

Et c’est presque toujours au moment où l’on attend d’eux des attitudes courageuses, qu’ils basculent dans la compromission. La politique politicienne, à cet égard, offre le plus de tentations. Pourtant, l’histoire nous enseigne que c’est dans la capacité à résister aux tentations que l’on détecte la fibre des leaders que recherche la société. À peine tel intellectuel a-t-il émergé du lot qu’avant même d’avoir fait des disciples, il se laisse phagocyter par le pouvoir politique, détourneurs des talents et des valeurs. Et dans le système, il s’évertue à défendre l’indéfendable, mieux à affronter permanemment sa raison.
Cela semble incompréhensible aux yeux du commun des Camerounais que des personnalités bien sensées claironnent sur tous les toits que leur adversaire commun est Paul Biya et son système qui ont immergé le Cameroun au tréfonds des abîmes, mais que paradoxalement ils soient incapables de se mettre ensemble pour terrasser cet adversaire commun clairement identifié. Lire la suite dans notre dossier,
Des faire-valoir politiques
Opposition. Le mot symbolise les mutations intervenues depuis bientôt 28 ans dans la vie politique camerounaise. L’existence et la présence des partis dits de l’opposition témoignent, sinon de la réalité, du moins de la volonté de démocratisation de la vie politique nationale par les gouvernants provisoires actuels. Cela peut se jauger à la marge de manœuvre laissée aux partis d’opposition et à leurs leaders de se poser comme de véritables contre-pouvoirs
Mais, combien de Camerounais vivant, aujourd’hui, hommes de culture, leaders politiques ou d’opinion, un jeune, peut avoir envie, sinon de ressembler, du moins de s’inspirer pour son cheminement personnel ? Les exemplaires sont rares et les modèles durables pratiquement inexistants. Il est évident que la jeunesse camerounaise est en quête de repères. Elle ne se voit très souvent offrir que des stars artificielles, des gloires acquises à bon marché par une « élite » prompte au reniement, à la compromission.
Cabral Libii
Et c’est presque toujours au moment où l’on attend d’eux des attitudes courageuses, qu’ils basculent dans la compromission. La politique politicienne, à cet égard, offre le plus de tentations. Pourtant, l’histoire nous enseigne que c’est dans la capacité à résister aux tentations que l’on détecte la fibre des leaders que recherche la société. À peine tel intellectuel a-t-il émergé du lot qu’avant même d’avoir fait des disciples, il se laisse phagocyter par le pouvoir politique, détourneurs des talents et des valeurs. Et dans le système, il s’évertue à défendre l’indéfendable, mieux à affronter permanemment sa raison.
Cela semble incompréhensible aux yeux du commun des Camerounais que des personnalités bien sensées claironnent sur tous les toits que leur adversaire commun est Paul Biya et son système qui ont immergé le Cameroun au tréfond des abîmes, mais que paradoxalement ils soient incapables de se mettre ensemble pour terrasser cet adversaire commun clairement identifié.
C’est qu’en politique, sous les tropiques et particulièrement sous le Renouveau, les habitudes ont la peau dure. Les mots les plus virulents ne sont employés que pour attirer l’attention du détenteur provisoire du pouvoir afin que le moment venu il les convie autour de la mangeoire.Une année électorale s’est ouverte avec les élections sénatoriales. Au regard des jeux et enjeux politiques, il est certain que les mandats des députés et des conseillers seront prorogés, que lors de la présidentielle du 7 octobre 2018, nos opposants joueront leur partition qui est celle de montrer aux yeux du monde qu’ils ne sont que des faire-valoir politiques.
Source: Germinal n°113, du 26 février 2018
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Une image de Paul Biya vaut mille mots.

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