Je m’en vais (les deux versions) : le Pr Gervais Mendo Ze s’en est allé !

Le Pr Gervais Mendo Ze a finalement tiré sa révérence ! Il s’en est allé, au Royaume aimé. Que la terre de nos Ancêtres lui soit légère ; qu’il parvienne jusqu’à la béatitude éternelle !

Ce chant, dans ses versions, a déjà été publié. Mais cette publication-ci fait office d’Adieu au Pr. Mais, dans le fond, meurt-il réellement si ses oeuvres continuent de vivre? Cet homme qui a tant fait pour la culture camerounaise ? Désormais, ce chant prend toute sa signification…

Le philosophe camerounais Basile-Juléat Fouda, sur la mort, disait : « La vie, faite de coupures et dislocations multiples, connaît des hauts et des bas. Elle s’écoule dans l’éternel paradoxe entre le rire et les pleurs, la fête et le sang, la fécondité et la stérilité, la santé et la maladie, la bonté et la méchanceté (…) L’entrelacement, en l’homme, de la vie et de la mort ne peut pas s’effectuer sous le mode d’une coexistence pacifique. Les deux volets de cet entrelacement tragiques sont inconciliables, s’excluent comme l’eau et le feu. Aucun compromis ; aucune relation de bon voisinage. Les deux dimensions du couple antithétique s’inscrivent en contrepartie l’une de l’autre, s’affrontent dans un duel inexorable » (La philosophie négro-africaine de l’existence, Paris, L’Harmattan, 2013, pg. 59-60).

Mais la mort n’est pas une fin ! Quant à ceux qui sont partis vers l’autre monde, qui ne sont plus parmi nous, Gabriel Marcel écrivait : « Je crois pouvoir dire que ceux qui ne sont plus de ce monde, mais qui peuplent mon coeur, se présentent à moi, toujours plus distinctement, sinon comme des médiateurs, en sorte que les les retrouvailles auxquelles j’aspire de tout mon être ne peuvent prendre leur sens que dans la lumière du Christ » (G. Marcel, Tu ne mourras pas, Editions Arfuyen, p. 105).

Quant à la maladie et la souffrance (choses qu’a connu le Pr Gervais Mendo Ze), ces belles paroles du Cardinal Robert Sarah sont inspirantes : « Lorsque la maladie devient incurable, la parole ne représente plus grand-chose. Il faut savoir garder le silence, savoir caresser affectueusement l’être qui souffre pour lui transmettre la proximité, la chaleur et la compassion de Dieu. Il suffit de saisir sa main, et de se regarder sans rien dire. La tendresse d’un regard peut porter la consolation et le réconfort de Dieu. Devant un malade qui souffre, il n’est pas nécessaire de parler. Il faut compatir silencieusement, aimer, et prier, avec la certitude que seul le langage qui convient à l’Amour, c’est la prière et le silence » (Cardinal Robert Sarah, La Force du silence, § 347-348).

Enfin, concernant les liens nous unissant avec ceux qui nous ont précédés, le Cardinal Robert Sarah affirme encore que : « Avant le silence de la mort, il y a souvent celui de la maladie et de la souffrance. Il n’y a qu’un seul chemin pour méditer le sens de la disparition, et il passe par le silence intérieur. En fait, la continuité des rapports entre les morts et les vivants n’existe que dans le silence. L’inséparabilité entre le monde de la vie et celui de la mort se réalise dans le silence et dans une relation qui dépasse les corps. Malgré la disparition physique du corps, nos rapports avec nos morts sont indestructibles, réels et tangibles, car leur affection est profondément gravée dans nos coeurs » (Card. Robert Sarah, La Force du silence, § 354). ***********

Chant : Je m’en vais ! Paroles et musique : Pr Gervais Mendo Ze Orgues : François Nkodo Minyono (Do) ;

Jean-Jacques Adjomo Exécution : Chorale La Voix du Cénacle

Source: La VDC du Pr Gervais Mendo Ze /Le Saker D’Ahala

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