L’Assemblée Nationale du Cameroun avait voté une loi dite « loi antitérorisme ». cette loi agite et suscite beaucoup de passion et agite la toile, entre les partisans de celle -ci qui y voient un outil efficace pour lutter contre Boko Haram et punir tous ceux qui seraient tenter de coaliser dans une entreprise de destabilisation du Cameroun.

Rappellons que depuis quelques années, ce pays a subit une serie d’attaques venues aussi bien du nord que du Sud-ouest. Mais à en croire les defendeurs de cette loi et surtout le député Nkodo qui en est le père, la progression de Boko Haram et les acointances que ce mouvement a avec certains camerounais qui aurait motivé une telle reflexion.

Si la lutte contre Boko Haram est un combat de tout heure et une réalité indéniable, une initiative de cette envergure, une loi de cette nature pourrait être une initiative louable.
Il est tout de même est important de noter le côté potentiellement pervers de cette loi.
Les pourfendeurs de cette loi qui l’ont baptisé ironiquement « loi Ebola » y voient d’ailleurs une tentative de muselage de l’opposition et du débat contradictoire.
Le « Norsultan NAZARBAÎEV » de mvomeka se serait parer d’un habit qui le protegerait en cas de candidature à la présidentielle de 2018. car, il est stipulé dans cette loi et dans son article b « qu »est puni de peine de mort toute personne qui pertuberait le fonctionnement des institutions….. ». En d’autres termes, au nom de la lutte contre le terrorisme au Cameroun, il est interdit de manifester, protester, contester quelque action que ce soit, du moment où cette action vient des autorités. c’est là une instauration de couvre-feu permament, comme si le Cameroun était un pays en guerre.Ceux qui sont supposé combattre le térrorismes deviennent du même coup des Al Bagdadi en miniatures.
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S’il vient au lion d’Etoudi l’idée de ressembler à Ramzan KADYROV, il faudrait qu’il tienne en compte le fait que Kadyrov a un soutien inébranlable de la Russie qui arrose à coup de millions la Tchétchenie.
Si les camerounais ne se plaignent pas ou alors ne manifestent pas bruyamment leur mécontentement, c’est surtout par souci de stabilité. Celà ne veut pas dire qu’il ne peuvent pas réagir.
D’ailleurs Saddam Hussein de Yaoundé devrait se rappeler des évènements qui ont conduit à la fuite de Ben Ali, la chute de Moubarak ET PLUS RECEMMENT CELLE DE COMPAORE.
« On peut tromper une partie du peuple tout le temps, et tout le peuple une partie du temps, mais pas les deux à la fois ».
Le mêmes causent produisant les mêmes effets, rappellons que cette une loi similaire qui avait été votée par Ouatara en 1990 qui lui a été préjudiciable après.
J’imagine qu’au moment où je publie ce post, je tombe sur le coup de cette loi et devient par la même occasion une personne tentant de destabiliser le régime, car les interpretations peuvent êtres diverses dans ces cas là.

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Une image de Paul Biya vaut mille mots.

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