Les autorités camerounaises espèrent obtenir l’interpellation et l’extradition d’au moins 15 individus.

Les autorités camerounaises ont émis des mandats d’arrêt internationaux contre plusieurs activistes sécessionnistes impliqués dans les événements en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les informations exclusives obtenues par Le Jour font état « de dossiers préparés, montés et transmis à la police internationale en une seule phase». La préparation des mandats en question a mobilisé de hauts responsables de la police, la gendarmerie, la magistrature, ainsi que des agents spéciaux « avant mais surtout après le 22 septembre 2017 », a-t-on appris de l’un des responsables ayant été au contact de l’affaire.

Le 22 septembre dernier, le mouvement de contestation généralisée dans les régions anglophones était émaillé de violences et d’actes dont l’élévation des drapeaux de la république dite de « l’Ambazonie » devant plusieurs services de l’Etat. Ces événements, a-t-on appris, ont poussé l’entourage du chef de l’Etat à accélérer le processus de poursuites judiciaires envisagé début mai 2017, mais retardé au profit des solutions négociées.

L’émission des mandats d’arrêt internationaux marque une nouvelle phase dans la crise anglophone dont seuls les meneurs locaux ont fait l’objet de poursuites diverses. « Entre 12 et 16 mandats d’arrêt ont été transmis à Interpol avec fort espoir que le Cameroun va obtenir l’interpellation, puis l’extradition des personnes visées », a confié une autre source. Le Jour n’a pas obtenu la liste complète des personnes visées.

« Retenez que naturellement le chef des sécessionnistes, Sissiku Ayuk Tabe, fait partie des commanditaires des actes de violence contre les écoliers et des agents des forces de sécurité », indique un officiel de la police camerounaise, sans donner des détails sur la qualification des faits ayant motivé le décernement des mandats.

Egalement cité au nombre des cibles visées par les mandats se trouve Wilfried Tassang, membre-fondateur du Consortium des organisations de la société civile anglophone, dissout, aujourd’hui très actif au sein du gouvernement intérimaire mis en place par les sécessionnistes. Selon toute vraisemblance, les autorités tiennent les leaders sécessionnistes pour responsables de la dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Le Jour a par ailleurs appris que l’émission des mandats a été préalablement discutée entre Yaoundé et certaines capitales occidentales. Ce qui pourrait faciliter l’exécution des mandats.

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