LE POÈME DU PRÉSIDENT KAMTO AU DÉFUNT CHRISTIAN PENDA EKOKA , MESSAGE D’ INITIÉ

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HOMMAGE DE MAURICE KAMTO À CHRISTIAN PENDA EKOKA: CE QUI A ÉTÉ A ÉTÉ

On doit se reconnaître depuis l’avant-monde

Là où prend racine ce qui n’est pas encore

Les destins s’unissent avant même de naître

La mission précède toujours les premiers pas

Qui connaît l’intérieur de notre lutte

Sait la transcendance de nos pensées,

L’étendue de l’espérance

Ô torche allumée de la côte océane

En toute chose se croisent nos rivières

Dont les cours unis se déroulent

Le long de cette terre endolorie

[Sauf en la vallée de l’âme

Où susurrent dans les coeurs disposés

Les murmures des orgues de Dieu]

A l’épicentre de nos vies, a pris siège la fripouille

L’oblation du mensonge a révélé la chimère

Le trompe-oeil du Veau d’or dissimulait le néant

Nos mains ardentes jettent dans les champs en friche

Les volées de semences pour les temps à venir

Qu’elles croissent dans l’humus et les ronces

Et se souviennent toujours qu’aucune graine

N’aura choisi là où elle est tombée

Maurice Kamto

Paru dans le journal le Jour

#LeTgvdeLinfo

Explication de ce message selon kand owalski

Première Strophe : Maurice Kamto parle de l’unicité de leur destin. Ils étaient faits pour se croiser, pour mener le même combat.

Deuxième strophe : poursuit dans la logique de la première : leurs rivières qui se croisent peut renvoyer ici à leurs vies, leurs destins.

« Dont les cours unis se déroulent le long de cette terre endolorie » : il parle du combat qu’ils ont mené ensemble pour arroser/préparer le Cameroun à un avenir prometteur. Ensemble ils ont parcouru cette terre de douleur, sèche. Mais, Hélas ils ne sont pas morts ensemble: ils sont allés partout ensemble « Sauf en la vallée des âmes où susurrent dans les cœurs disposés les murmures des orgues de Dieu ». L’orgue est un instrument de Musique qui peut symboliser le moyen par lequel Dieu rappelle à lui l’âme du défunt.

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Troisième strophe : il évoque ici la malhonnêteté et le mensonge de certaines personnes aillant conduit à la désillusion…l’escroquerie de ceux qui se prennent pour Dieu alors qu’ils ne sont que de veaux d’or vides de toute symbolique

Quatrième strophe : le champ en friche c’est le Cameroun. Les semences c’est tous les artéfacts du combat qu’ils ont mené ensemble. L’humus c’est la couche supérieure du sol à la base de la fertilité de ce dernier, les ronces ce sont les arbustes…aka. Il dit qu’ils ont déjà semé les graines d’un nouveau Cameroun.

Voilà ma part que j’ai compris.

KAND OWALSKI

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