COVID-19: PAUL BIYA «Je ne faillirai point à mes engagements» M. Paul Biya il est temps de donnez enfin un sens à cette promesse.
Le Cameroun vit des crises, à la crise sociopolitique est venue s’ajouter la crise sanitaire. En ces temps douloureux, Monsieur le président, « la force de l’expérience » que vous êtes doit prouver la formidable utilité d’un Cameroun puissant et mobilisé. C’est le moment de tuer le Renouveau ploutocratique, oligarchique et individualiste pour faire germer les idées de votre libéralisme communautaire. Même si le mot libéralisme, fût-il émancipateur, renvoie plus à l’individualisme, au libre marché et la rapine dans notre démocratie balbutiante.
Nous avons déjà vu l’Etat se mobiliser pour le confinement des voyageurs venus d’Europe à Yaoundé et Douala, prenant en charge hébergement, transport et restauration, cela peut augurer des belles perspectives. Peut-être que dans un contexte où le désamour politique devenait au fil des années grandissant et où les camerounais pour une grande majorité d’entre eux se sentaient abandonnés, l’Etat apparaîtrait de nouveau dans toute l’utilité de son rôle.
En prenant en charge, soins, respect des 13 mesures, continuité d’instruction des enfants confinés, aides aux entreprises bientôt… plus personne ne vous demandera ce que vous faites des impôts des camerounais.
Un semblant d’unité nationale en plus, le challenger à la dernière élection présidentielle reconnaît implicitement le rôle des institutions, peut-être maladroitement mais du moins il l’a fait, en interpellant le président de la république. d’autres acteurs politiques l’ont également fait. La preuve que l’Etat est indispensable.
Monsieur le Président, à 87 ans, vous avez une dernière chance, celle de vous poser en héraut d’une république sociale et solidaire, une république que vous avez démantelée par votre inertie.
Bougez-vous ou renoncez!
Source Facebook: Aimé Richard Lekoa
