Paul Atanga Nji,Toi qui t’acharnes à jouer les pyromanes politiques dans un pays qui n’attend que l’étincelle pour s’embraser.
Toi qui es devenu, à force de zèle et de trahison, l’ombre servile d’un régime aux abois, un ministre sans honneur, un pion chargé de salir les élections, d’étouffer la vérité, d’écraser la jeunesse, et de bâillonner la liberté.
Nous te voyons, Monsieur le Ministre. Nous voyons tes mains noires dans chaque commission électorale douteuse. Nous entendons ton silence complice à chaque fraude organisée. Nous suivons tes déplacements suspects, tes mots menaçants, tes intimidations voilées. Tu crois que la peur règnera encore. Tu crois que ton uniforme, ton titre et tes véhicules blindés te protégeront du soulèvement qui vient.
Mais sache-le : le peuple camerounais est à bout.
Nous n’avons plus peur. Nous avons faim, nous avons mal, nous avons été humiliés trop longtemps. Et si vous osez encore voler une seule voix, une seule élection, une seule victoire populaire… alors ce ne sera plus des cris de colère que vous entendrez, mais le bruit de vos maisons qui tombent, de vos bureaux qui brûlent, de vos privilèges qui s’effondrent.
Nous savons que vous préparez le sabotage : intimidations, listes truquées, urnes bourrées, opposants arrêtés, internet coupé, militaires dans les rues. Ce vieux manuel de la tricherie ne marchera plus. Cette fois-ci, le peuple est prêt. Cette fois-ci, nous n’attendrons pas les résultats pour descendre dans la rue. Nous descendrons dès le premier soupçon, dès le premier détournement, dès la première provocation.
Et toi, Paul Atanga Nji, tu porteras la responsabilité du chaos. Toi qui mets l’huile sur le feu depuis si longtemps, ne sois pas surpris lorsque les flammes t’engloutiront. L’histoire retiendra ton nom comme celui qui aura osé provoquer la révolte finale d’un peuple brisé, affamé, mais debout.
Que ce soit clair : ce n’est pas une lettre de dialogue, ce n’est pas un appel au calme. C’est un avertissement direct. Si vous truquez encore une seule élection, si vous bâillonnez encore une seule voix, alors nous ne reconnaîtrons plus aucune autorité, nous ne respecterons plus aucune institution, et nous attaquerons les symboles de votre pouvoir corrompu, vos biens, vos résidences, vos relais locaux.
La révolution ne préviendra plus.
Le Cameroun vous regarde. Le feu approche.
Paul Bekono Olinga
Lu sur le Net