Une vidéo bouleversante vient d’éclater au grand jour — filmée en caméra cachée par Noureddin Bongo lui-même, à l’aide de simples lunettes. Des images d’une intensité rare, tournées dans les heures et les jours qui ont suivi leur libération du sous-sol du Palais présidentiel, après deux ans de séquestration et de tortures.
On y découvre les coulisses d’un simulacre de justice, intégralement téléguidé par Brice Oligui Nguema. La « justice » obéit, exécute, impose. La famille Bongo, privée d’avocats, forcée au silence, contrainte de signer un protocole pour espérer la liberté.
Face à eux, Ali Bongo, lucide, ferme, indomptable, dénonce la spoliation de ses biens et la faillite morale d’un régime qui prétendait agir au nom du peuple. Les images balayent la version officielle : il parle, raisonne, signe — preuve qu’il est pleinement conscient.
Vidéo de la liberation de la famille Bongo filmée en caméra cachée
Les images sont accablantes : la présidente de la Cour d’appel reconnaît elle-même que sa décision est déjà écrite. Autour, des militaires surveillent la scène. Un théâtre sous menace. Mais derrière la peur, une autre vérité se révèle : celle d’une famille unie, digne et tendre dans l’épreuve, qui interpelle juges et procureurs, rappelant comment ils ont été traités pendant deux ans —« comme des animaux ». Un père, un époux, refusant de partir sans les siens malgré ses besoins de soins. Une mère, une épouse, éprouvée, affaiblie, mais déterminée à rappeler l’injustice subie. Et un Noureddin Bongo qui se révèle clairvoyant, stratège, d’une lucidité impressionnante. Et ce n’est qu’un début. Plus de vingt vidéos auraient été filmées clandestinement. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est qu’un fragment de vérité. Le reste — le meilleur, ou plutôt le plus terrible — reste sans doute à venir…