De l’absence prolongée ou l’invisibilité du président Biya

0 385

Le contrat que l’élection du président a scellé entre lui et les Camerounais comporte-t-il une clause qui lui permet de se soustraire continuellement et durablement à l’obligation d’exercer directement, visiblement et personnellement les charges et les obligations du mandat qu’ils lui ont confié ? C’est une question que, le principe de la responsabilité qu’implique et induit la démocratie, oblige les citoyens à se poser.

En effet, c’est Paul Biya que la majorité de ses compatriotes ont élu, et pas ceux qui parlent interminablement en son nom, même s’ils prétendent que c’est sur ses hautes instructions qu’ils le font. Sa présence visible est l’un des éléments forts qui le lie à ceux qui l’ont mandaté. Et certains de ces mandants pourraient d’ailleurs l’avoir choisi simplement parce qu’ils aiment le voir physiquement. Ce n’est pas parce que cet aspect peut paraître anecdotique qu’il n’est pas vrai et important. Beaucoup comme moi en France, se souviennent à ce sujet de l’élection de M. Jacques Chirac que la gente féminine trouvait notamment fort séduisant.

Par respect à ses électrices que l’on pourrait alors trivialement qualifier de “sentimentales”, l’élu politique de leur cœur, devait se montrer non seulement physiquement dans ses plus beaux atours, mais aussi par élégance. Même si comparaison n’est pas raison, l’on devrait quand même devoir les mêmes égards à celles et ceux qui chez nous aussi, aiment simplement voir notre président de la République.

Le contrat que l’élection du président a scellé entre lui et les Camerounais comporte-t-il une clause qui lui permet de se soustraire continuellement et durablement à l’obligation d’exercer directement, visiblement et personnellement les charges et les obligations du mandat qu’ils lui ont confié ?

C’est une question que, le principe de la responsabilité qu’implique et induit la démocratie, oblige les citoyens à se poser. En effet, c’est Paul Biya que la majorité de ses compatriotes ont élu, et pas ceux qui parlent interminablement en son nom, même s’ils prétendent que c’est sur ses hautes instructions qu’ils le font. Sa présence visible est l’un des éléments forts qui le lie à ceux qui l’ont mandaté. Et certains de ces mandants pourraient d’ailleurs l’avoir choisi simplement parce qu’ils aiment le voir physiquement.

Lire aussi:   Christopher Fomunyoh : "Cette visite traduit une prise de position de Washington en Afrique"

Ce n’est pas parce que cet aspect peut paraître anecdotique qu’il n’est pas vrai et important. Beaucoup comme moi en France, se souviennent à ce sujet de l’élection de M. Jacques Chirac que la gente féminine trouvait notamment fort séduisant. Par respect à ses électrices que l’on pourrait alors trivialement qualifier de “sentimentales”, l’élu politique de leur cœur, devait se montrer non seulement physiquement dans ses plus beaux atours, mais aussi par élégance.

Même si comparaison n’est pas raison, l’on devrait quand même devoir les mêmes égards à celles et ceux qui chez nous aussi, aiment simplement voir notre président de la République.

(é) Jean-Pierre Djemba

commentaires
Loading...