Si la plupart des filles harcelées dénonçaient leurs bourreaux beaucoup de camerounais seraient en prison

Cameroun – Emmanuel Pondi : « La plupart des filles harcelées choisissent de ne pas en parler »

Le vice-recteur de l’université de Yaoundé I revient sur les harcèlements sexuels des jeunes filles, alors qu’une affaire de chantage sexuel entre un journaliste camerounais et une mineure de 14 ans tient à haleine les réseaux sociaux au Cameroun.

Dans une interview accordée au journal Le Jour de ce 10 novembre 2017, Jean Emmanuel Pondi, l’auteur du livre paru en 2011 et intitulé « Harcèlement sexuel et déontologie en milieu universitaire » invite de nouveau, les filles victime de harcèlement à prendre leur courage et dénoncer la pratique.

« Si le phénomène se perpétue, c’est bien parce qu’il y a des silences coupables. De la part des victimes d’abord et de la part des harceleurs ensuite. Ces silences doivent être dénoncés. La plupart des filles qui sont harcelées choisissent de ne pas en parler, de ne pas dénoncer. Elles choisissent le silence comme stratégie. Pour moi, c’est catastrophique parce qu’il faut avoir l’idée qu’il y a des gens qui peuvent aider, mais ne sont pas en mesure de le faire dès lors qu’il n’y a pas dénonciation », affirme l’universitaire dans les colonnes du quotidien Le Jour.
https://www.lebledparle.com/societe/1103757-cameroun-emmanuel-pondi-la-plupart-des-filles-harcelees-choisissent-de-ne-pas-en-parler

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