Ngarbuh : Paul Atanga Nji doit être re-arrêté

« Le meilleur ministre de l’AT de l’histoire ».

C’est ainsi que le « Pitbull » du gouvernement a été baptisé par de pauvres biyayistes innocemment vampirisés. De bonnes gens à l’origine, mais qui ont été formés – ou formatés – à accepter machinalement tout ce qui est fait pour l’intérêt de Paul Biya, même si cela consiste à mépriser , à intimider , à chosifier , à violenter et à torturer ses compatriotes de la pire des façons, au mépris des Droits de l’Homme les plus basiques.

C’est lui qui au fil du temps, a éduqué les Camerounais selon l’absurde formule : « Être patriote , c’est aimer Paul Biya ». C’est lui qui a transformé leurs cœurs en roche de granite. Si bien que vous pouvez voir une femme se réjouir qu’une autre femme se prenne des balles dans les jambes, simplement parce que « elle sortait d’abord marcher pourquoi ? »

Il a ainsi détruit le bon sens collectif ; l’architecte de la sauvagerie camerounaise dans sa version la plus actualisée.

Il a ordonné qu’on capture des femmes de ménage à Douala et qu’on les empêche même de faire une pause pour se soulager, malgré un trajet nocturne de 6 heures vers Yaoundé ( parce que travailler chez un leader d’opposition ne fait plus de vous un être humain ). Et il a encouragé les Camerounais à ricaner de cette barbarie, plutôt que de s’en indigner outrageusement.

Il a nié le tir affreux dans la jambe de Gaetan Ngankam, alors qu’une vidéo Live montrait les faits. Il a fait arrêter Wilfried Siewe qui s’apprêtait à retourner en Allemagne, et l’a fait torturer pour lui faire avouer des choses auxquelles le pauvre n’a jamais participé. Il a fait embastiller Rosange Njimeni à Bangangté parce que dans sa philosophie irrationnelle et décalée, l’appel au boycott ( un droit ) est « anticonstitutionnel ».

C’est un homme plein de vice , une entité cynique qui a sérieusement pensé que la brutalité était un modèle de gouvernance ( Bien encouragé dans ce tartare par un peuple soigneusement endormi ).

Ce personnage qui n’hésite pas à accuser les ONG de « déstabilisation » et d’« agenda caché » n’a pourtant pas hésité à fabriquer 7 experts en sorcellerie qui se sont fait passer pour une ONG internationale, et il n’a jusqu’ici pas toujours répondu à ce crime de faux ( Mais où est donc l’Etat de droit quand le banditisme devient loi ? ). C’est le même homme qui, tout récemment a menacé la chaîne Equinoxe TV de fermeture, parce que cette dernière menait une enquête minutieuse, objective et impartiale sur une tragédie nationale.

Ces dernières semaines , par deux fois, il a envoyé ses forces de police jusque dans les locaux de la chaîne pour un nouveau numéro d’intimidation , afin d’empêcher la diffusion ( hypothétique par ailleurs ) des sorties d’un leader d’opposition, comme si un média était désormais privé de sa liberté éditoriale. Et c’est bien lui, c’est ce ministre là, présent dans la répression ( MRC ) et absent dans la prévention ( Coronavirus ) que vous avez voulu porter en triomphe dans ce pays malade.

La liberté c’est comme la vie : on la reçoit par nature et à la naissance. Ce n’est pas un don de Paul Biya, ni une faveur de quiconque. Nul ne détient de liberté que sa propre liberté et ne saurait donc la donner à personne.

IL DOIT PAYER

A présent que lumière se fait sur les massacres de Ngarbuh, à présent que l’implacable Vérité a ébloui de honte toute cette clique de faussaires, que demander de plus ? Sauf si vous préférez continuer avec quelqu’un qui prend le risque de vous voir mourir, vous et vos proches, parce que ceux qui ont cotisé des fonds pour vous veulent en réalité « acheter des armes pour déstabiliser le Cameroun » ?

Le mensonge et le brigandage qui ont conduit cet individu à un poste de responsabilité aussi délicat ( ministre de l’intérieur ) sont les mêmes ingrédients qui devraient le remettre là où se trouve sa vraie place ( prisonnier notoire ). Le Cameroun s’en porterait nettement mieux, et l’on reviendrait ENFIN aux vraies arcanes du patriotisme à savoir : le combat contre l’injustice, quelle qu’elle soit, et quel que soit son auteur !

Et le vendeur d’œuf gagnera la bagarre.

CLAUDE WILFRIED EKANGA EKANGA

( La Fin de l’Orgueil )

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