Joshua OSIH: SE BATTRE POUR VOUS- FIGHTING FOR YOU

My dear friends, a few weeks ago, I was chatting with a young Cameroonian footballer, attending a training center in Yaoundé. He confessed to me that, in his opinion, our country was not made for young people. His words touched me, especially as I know that most of you , share his thoughts.
What a pity to realize that a majority of the youth does not dream anymore. In a country, when the youth stops dreaming, its future is at risk. Therefore, there is an urgency for change. My party understood the need by choosing me, and I am here to present my dream, to you all.
With you, I want to transform Cameroon in a country where a young stylist, can qualify for a State Scholarship to launch her business. I want Cameroon to become a country where a competent computer engineer can have access to prestigious functions in a state-owned or private company, thanks to his talent. No need for the good contact or the right network.
Dear friends, I recently had a talk with a young Cameroonian footballer, currently training in a football club in Yaoundé. He told me: “This country is not made for the youth.” I was deeply moved, and I know that many of you think the same. It is sad to realize that many don’t dream anymore. When the youth of a country doesn’t dream, its future is compromised. There is thus an urgency. My party understood it by presenting, and I am here, to present to you my dream.
With you, I want to make of Cameroon a country where a young stylist, at the end of her studies, has the right to a State scholarship to start her business. I want to make of Cameroon a country where a competent computer engineer can have access to prestigious posts in a public or private company, without necessitating the good network, the needed contact. I look forward to a country which put all its hopes in its goldmine, its young generation and gives her all the infrastructures necessary to blossom. This is my dream Cameroon! We are 24 MILLION Citizens, with 24 MILLION dreams, 24 MILLION opportunities, 24 MILLION destinies that should be all fulfilled! We will make it happen

 

Nous sommes bien loin des temps gais où les enfants de notre pays ne connaissaient pas la noirceur de la vie, la douleur de vivre. Notre pays n’était peut-être pas le jardin d’Éden, mais aucun enfant n’était dans le besoin, au point de devoir perdre son enfance et devenir un adulte avant l’heure venue.
Nos enfants, que nous avions autres fois le souci de protéger, de préserver, car précieux gardiens du Cameroun de demain, sont devenus aujourd’hui nos cibles, nos objets.

Aucun enfant ne mérite de souffrir. Ni moralement, ni physiquement, ni émotionnellement, et dernièrement nous avons passé la ligne de l’inacceptable, en devenant inhumains contre nous-mêmes, contre nos enfants.

Les enfants ont besoin de paix et de protection en toutes circonstances. Ils ne devraient jamais être des victimes et encore moins des cibles, des outils d’arnaque, des sources de revenus. Récemment, tous ces droits de l’enfant ont été bafoués ! Et cela sans que ceux enfreignent ces lois ne répondent de leurs actes !

Comment parler de ces choses à nos enfants ? Comment expliquer l’insécurité ? Comment expliquer le manque d’amour ? Comment expliquer le manque de secours et de soutien ? Comment expliquer la perte des droits…Comment expliquer toutes ces choses à nos enfants, qui seront à jamais marqués par les événements traumatisants de la vie.
Comment effacer toutes ces blessures qui resteront à jamais dans son cœur ? Et ferons peut-être de lui un adulte à jamais marqué par la haine ?…

Je m’exprime avec de la colère, de la peine mais surtout avec l’envie de changer les choses, pour nos enfants, nos chers enfants, pour qu’ils puissent rêver, car leurs rêves sont précieux.

En cette journée contre le travail des enfants, je pense très fortement à leur devenir, qui est notre avenir.
Chaque enfant a le droit de rêver, comme moi étant enfant, je rêvais déjà d’un Cameroun Meilleur, et ce rêve doit s’accomplir, pour tous les enfants de notre cher et beau pays.

Joshua OSIH

Comments (0)
Add Comment