Manifestations desTakumbeng. Elles ne sortent que lorsque l’heure est grave

Les femmes post-ménopauses de chez nous, et se dénudent pour ainsi maudire celui qui est au trône. En 1990, elle l’ont fait, en 1960 aussi, et voici maintenant, 2017, marquez la date dans vos cahiers, avant que les historiens n’écrivent dessus car ils vont le faire. Ce visage du féminisme, c’est-a-dire l’expression militante de la condition de la femme tel qu’elle se manifeste ici renverrait aussi, mais la c’est au Nigeria, a la sortie des femmes contre l’alake d’Ife en 1947, dont parle Wole Soyinka dans ses mémoires, sous la houlette de la propre mère du premier prix Nobel de littérature africain. Même culture au Togo, comme les femmes l’ont montre a Faure Eyadema il y’a cinq ans, en se dénudant elles aussi, et pour certaines, en montrant leur sexe au tyranneau. L’étape suivante, au Cameroun aussi, serait évidemment de montrer son sexe au roi usurpateur. La protestation ritualisée qui est citoyenneté, la voila devant nous. L’Africaine est profondément féministe. J’ai essaye de rendre hommage a ces Dames dans mon roman ‘La Saison des prunes’ a travers Ngo Bikai et ses femmes…

Patrice Nganang

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