Bibou Nissack Porte-parole du MRC et Me Olivier BIBOU NISSACK et Me SIMH interdits de sortie du Cameroun

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Bibou Nissack Porte-parole du MRC et Me Olivier BIBOU NISSACK et Me Emmanuel SIMH interdits de sortie du Cameroun.Lors de l’arrestation kafkaïenne de Me Michèle Ndoki, nous soulignions les irrégularités et surtout, l’illégalité, tout plan confondu, de celle-ci. Me Ndoki n’ayant jamais fait l’objet à sa connaissance, de quelque mandat d’amené auquel elle n’aurait pas déféré.


Aucun mandat de recherche ni d’interdiction de sortie du territoire Cameroun, ne lui avaient été adressés.

Elle s’est vu présenter un Message-Porté mentionnant plusieurs noms alors qu’elle se rendait normalement au Nigeria. Ainsi, apprendra t – elle, qu’elle est recherchée et finira dans la prison infecte de Kondengui où elle et le directoire du MRC croupissent depuis plusieurs semaines déjà.

Des pratiques rétrogrades, caractéristiques d’un Etat Policier, que nous ne cessons de dénoncer, décrier et que certains, de mauvaise foi, justifient.

Ce que prescrit la loi et les accords internationaux ratifiés par le Cameroun en la matière

– Sur le caractère sacré du droit fondamental d’entrée et de sortir du territoire.

La liberté de circuler librement y compris la liberté d’entrée et de sortir du territoire national est un droit fondamental garanti par la Constitution du Cameroun qui dispose :
« Le droit d’entrée et de sortie du territoire national est garanti ».En outre ce droit fondamental est aussi garanti par les conventions internationales et régionales ratifiées par le Cameroun, notamment par la Déclaration universelle des droits de l’homme ( article 13-2) , le Pacte international des droits de l’homme ( article 12-2) et la Charte africaine des droits de l’homme ( article 12).

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La convention internationale étant supérieure à la loi conformément à la Constitution camerounaise, le droit d’entrée et de sortie du territoire nationale est un droit qui doit être exercé en toute liberté et sans entraves sachant que tout acte arbitraire ou attentatoire à la liberté individuelle est une infraction punie de la réclusion criminelle par le code pénal camerounais.

– De l’obligation de notifier l’interdiction de sortie du territoire au concerné.

La notification de la décision du ministre est assurée par le préfet du lieu où se trouve la personne.

L’IST(Interdiction de Sortie du territoire) est remise en mains propres à la personne par les services de police ou de gendarmerie. En cas d’impossibilité, l’IST est envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans certains cas, la notification peut aussi avoir lieu lors d’un contrôle de police.

Une notice accompagne la décision. Elle informe la personne de la nature de l’interdiction et de ses droits et obligations.

Une nouvelle rumeur persistante d’interdiction de sortie.

Depuis quelques temps, une rumeur de plus en plus persistante fait état de deux autres interdictions de sortie du territoire camerounais contre deux cadres encore en liberté du MRC.


Pour clarifier le point, nous avons contacté Monsieur Bibou Nissack, Porte-parole du MRC. Ses retours font froid au dos sur la question. On vivrait désormais dans un pays irréversiblement miné par un régime cruellement répressif, faisant de la terreur, son seul mode de gouvernance. Staline ne fit pas pire.

Des Interdictions de sorties du territoire sont désormais établies à notre insu par des autorités non habilitées, mais appliquées à la lettre. Davantage encore, si vous n’êtes pas du RDPC ou ne partagez pas sa politique chaotique du Cameroun. Alors, pour une mission même de travail à l’extérieur, ou encore, avant de conclure un marché avec un partenaire étranger dont la signature se fait hors du Cameroun, autant vous assurer que vous n’êtes pas dans la liste rouge du régime de Yaoundé.

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Bibou Nissack et Me Sihm respectivement Porte-parole et 2eme Vice-Président du MRC auraient leur liberté d’aller et venir à cette date, du seul fait du hasard de calendrier qui ne leur imposait pas une petite retraite en villégiature même au Gabon voisin.
En effet, ils sont dans la liste rouge de l’Etat-RDPC de Yaoundé, sans en être eux-mêmes informés.
S’ ils avaient tenté d’effectuer une sortie régulière du Cameroun, ils auraient été arrêtés et écroués avec un motif tout fabriqué comme celui qui maintient aujourd’hui encore Me Michele Ndoki et plusieurs membres du MRC, son directoire, en Prison.

Selon Bibou Nissack contacté à ce sujet et qui est revenu assez promptement vers nous, oui une interdiction de sortie du territoire a bien été constituée contre lui et son camarade du MRC Me Sihm,sans qu’elle leur ait été adressée.

Comment l’ont-ils apprise ?

C’est au cours de l’arrestation de Me Michel Ndoki où il lui a été présenté un document (Message Porté) lui interdisant de sortir du Cameroun et dont elle n’avait aucunement connaissance avant, qu’elle découvrira les noms de ses deux autres camarades de parti encore en liberté.

C’est donc un Bibou Nissack très choqué, dépité que nous avons eu ce jour sur ces interdictions de sortie du Cameroun contre lui et Me Sihm. Pour le Porte-Parole du MRC, c’est une interdiction arbitraire et illégale, n’émanant pas d’une autorité judiciaire habilitée. Elle ne leur a jamais été notifiée.

La terreur, tel est le seul attribut caractéristique du régime de Yaoundé dans sa seule mission qu’est la conservation du pouvoir d’Etoudi. Son objectif est désormais clair : tuer ce parti politique (MRC)par la ruse en envoyant à Kondengui tous ses hauts cadres qui lui adressaient une résistance certaine ces dernières années. Et par la suite, placé à sa tête, lorsqu’il ne parviendra pas à le fragmenter comme il l’a fait avec l’UPC, des pantins qui lui feront allégeance.
Seul l’avenir nous dira.

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Source: Ngassa H. Lewe

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