Amateurismes, affairismes et non maîtrisent du terrain des oppérations sur le terrain par les officiers suppérieurs pousse Biya à créer une 5e région militaire

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Dans une note d’information adressée a la haute hiérarchie de l’armée camerounaise, les soldats au front de la guerre dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest pour la conservation de l’intégrité du territoire camerounais contre les sécessionnistes armés, expliquent pourquoi le gouvernement central perd plus d’hommes en tenue que des civils.
L’insubordination, le double jeu et l’inexpérience de certains officiers supérieurs sont dénoncés par les auteurs anonymes du texte ci-dessous. Et une partie des textes signés hier par Paul Biya, chef des armés, leur donnent raison :

Note confidentielle

Excellence,

Nous vous rendons compte qu’il y a un désordre et le non respect des instructions données par la hiérarchie sur le terrain des opérations dans les deux régions en crise. Les décisions prises par la haute hiérarchie ne sont pas appliquées par ceux appelés à les implémenter sur le terrain, notamment dans le SW où les instructions du Général Sali ne sont respectées par le commandant des opérations, le COL. Ousmanou, qui bafoue ces instructions, met et fait tuer les éléments de nos forces gratuitement. Il fait prévaloir son statut de magistrat de formation pour menacer les éléments en leur brandissant les droits de l homme et la traduction au tribunal militaire ou à la CPJ. Cette façon d agir a déjà favorisé ou facilité aux sécessionnistes de tuer certains de nos éléments et fait arracher nos équipements (armes et munitions).

Lors des réunions d’Etat-major tenues par le préfet de la manyu, celui-ci se retrouve régulièrement seul contre tous, prenant parfois à témoin le procureur de la république de la place pour appuyer ses dires sur le respect des droit de l homme. Il déclare que le président de la république et son gouvernement à Yaoundé doivent trouver une solution politique et non militaire à cette crise et qu il n acceptera jamais qu un homme placé sous son commandement utilise son arme contre qui que ce soit. On l a constaté plusieurs fois quand on annonce qu il y a une attaque quelque part, il traine toujours à autoriser l intervention, ce qui fait qu on trouve toujours que l ennemi a réussit à commettre son forfait. Ses agissements se limiteraient ils uniquement à la défense des droits de l homme ou bien est il complice de l ennemi ? Sa façon de faire est incompréhensible et ne s explique pas, nous sommes dans une zone de guerre, où l ennemi vient étant armé et où nous sommes leur principale cible et on me demande de ne pas utiliser mon moyens de défense.

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D’autres officiers supérieurs, se livrent à entretenir et à protéger l’économie souterraine qui entretien et soutien le camp de l ennemi, les COL. Ntsama et Lt COL. Ngongang, ces deux se livrent à des actes ignobles qui n honorent pas notre armée, casse des boutiques à Ekok, et autres localités de la Manyu, deux congélateurs emportés, argent et autres biens saisis retenus par les deux. Le moindre interpellation d’un subordonné, vous vaut un redéploiement plus loin en zone ou une punition. Il est question que la haute hiérarchie punisse ce genre de comportement.

Nous proposons ce qui:

1- Léclatement de la 2e RMIA en deux le Lt et le SW, le NW et l OU et de nommer de nouveaux hommes à la tête pour plus d efficacité.

2 – Que le Général Melingui soit redéployé ailleurs, à cause de sa non maîtrise du terrain.

3 – La nomination urgente des hommes de terrain dans les deux régions.

4 – Redéfinir le rôle et les attributions de tous les services déployés sur le terrain.

5 – le retrait des armes défectueuses des équipements alloués aux hommes

6 – Renforcer le renseignement.

Cette crise est loin de s arrêter de si tôt, donc nous devons prendre de bonnes dispositions et avec des hommes qui sont animés par l esprit de paix et de stabilité de notre pays. Nos forces ont en leur sein des hommes complices de l ennemi ou qui ne sont plus d accord avec le régime en place et le COL Ousmanou doit faire partie de ceux là, il est question pour nous d être très vigilant, ne pas seulement regarder loin de soi, mais au tour de soi, on ne sait plus qui est qui. Nous pensons au regard de ce qui se passe actuellement au sein de nos différents services en charge du renseignement, où ceux ci ne donnent plus la bonne information à la hiérarchie, parce que complice de certains réseaux et servant d autres intérêts et non du régime en place. Il est donc question et urgent, sauf avis contraire de la haute hiérarchie de mettre plus un accent sur la création des réseaux informels de renseignement, qui peuvent en même temps infiltrer les civils et les troupes de toutes nos forces, avec beaucoup de femme en leur sein. Ceci nous aidera à avoir la bonne information et en temps réel. L expérience a prouvé qu on homme dit tout à la femme.

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Nous proposons le bouclage et des fouilles des quartiers de Yaoundé où il y a une grande concentration anglophone. Bien assurer la sécurité du congrès du SDF.

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