Un élément du BIR tabassé par des policiers

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La scène s’est déroulée le 30 novembre dernier, dans la ville de Maroua.
Les populations de la ville de Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, ont vécu une scène inhabituelle en cette journée du 30 novembre 2017 : une altercation entre un militaire, agent du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et des policiers. Selon le récit de nos confrères du journal Mutations en kiosque le lendemain des faits, tout a commencé vers 9h, lorsque le Gouverneur a fait une halte au campus de l’Université de la ville, sis à l’ex-collège de l’Espoir, pour s’assurer du respect de la campagne d’hygiène et de salubrité qui a cours.
« Entretemps apprend-on, les policiers de l’escorte, positionnés le long de la route principale qui passe devant le campus, font un signe à un militaire en civil à bord de sa moto de faire demi-tour. Celui-ci refuse d’obtempérer ». Il sera alors forcé par les flics de s’arrêter. Et jusque-là, niet. Le militaire n’obéit pas. «

S’en suit alors une vive altercation qui a donné lieu à une grosse bagarre. Les coups pleuvent partout entre le militaire et les deux policiers qui ont eu du mal à le maitriser ».
Soudain, « une meute de policiers entre dans la danse, le frappe et parvient à le neutraliser. C’est alors que le chauffeur du Chef d’antenne de la sécurité militaire (Sémil) reconnait qu’il s’agit d’un soldat du Bataillon d’intervention rapide (BIR) en service à Maroua-Salak. Les policiers ne veulent rien comprendre ». Ils le rouent de coups et exigent de le menotter avant de l’emmener.
Le militaire forcené résiste de toutes ses forces. Ce qui exaspère un policier blessé à la face, qui finit par armer son fusil d’assaut. Sur ces entre-faits, le chef d’antenne de la Sémil, le capitaine Joseph Belinga Etoundi et son chauffeur interviennent énergiquement et appellent au calme, avant d’embarquer de force le militaire, jusqu’à l’antenne Semil de l’Extrême-Nord, où les policiers se déportent aussitôt, déterminés à en découdre avec le militaire en question.
N’eût été l’intervention du chef de l’unité régionale de la division spéciale du contrôle des services de la police de l’Extrême-Nord, le commissaire Félix Devaloix Nguimbous, la situation aurait pu virer au drame.
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