Adamou Ndam Njoya fut un serviteur infatigable de paix

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C’est avec profonde tristesse que j’ai appris le décès du ministre Adamou Ndam Njoya.
En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes sincères condoléances à Madame Patricia Ndam Njoya, à ses enfants à tous les amis et parents de Ndam Njoya et à travers eux à toute la Nation Camerounaise et leur exprime ma fraternelle compassion. Je voudrais, en toute humilité, faire un petit témoignage sur les qualités de mon regretté ami et non moins oncle. Sur le plan personnel et humain, Adamou Ndam Njoya était fidèle à l’amitié. Il nous l’a témoigné à plusieurs reprises et dans différentes circonstances.

Sur le plan professionnel et politique, il fut un homme d’un courage physique et politique remarquable qui, déjà, à l’Université de Yaoundé défendait avec conviction, ténacité et pugnacité les causes et les principes auxquels il croyait.

Ce fut un grand patriote doublé d’un grand commis de l’Etat, qui a déployé avec dévouement et abnégation toutes ses forces, ses compétences professionnelles, son entregent, sa finesse diplomatique associée à une certaine fermeté au service de son pays, de l’Afrique et de la paix internationale.


En effet, il avait une passion ardente, un sacerdoce ; contribué de manière significative à l’unité et au développement socioéconomique de son cher Cameroun dans la paix, la justice au sein d’une Afrique indépendante, démocratique et prospère.

C’est la raison pour laquelle, il était persuadé qu’en servant aux hautes fonctions gouvernementales et administratives sous l’autorité du président Ahmadou Ahidjo il servait en réalité sa Patrie, le Cameroun et son continent, L’Afrique.

Ainsi, il a participé avec intelligence et responsabilité au premier régime camerounais et a été dans l’opposition au second tout en connaissant intimement chacun des acteurs.

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Sur le plan religieux il a été un des acteurs du dialogue inter-religieux dans notre pays. C’est en échangeant avec lui que j’ai compris la nécessité de redéfinir notre espace public non pas comme une structure laïque mais comme un ensemble triconfessionnel.


ADAMOU NDAM NJOYA FUT UN PRINCE DE LA PAIX ET DE L’AMOUR DU CAMEROUN

Source: Vincent Sosthène Fouda

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